Du coup, il ont fait modifier leur vote et un nouveau décompte a eu lieu. Résultat : l'interdiction du chalutage profond gagne... mais seulement dans les archives de l'europe. Le résultat officiel ne change pas. J'ai du mal à comprendre...
Chers amis, chers soutiens,
Vous l’avez vu dans la presse : nous avons perdu le vote du 10 décembre sur l’interdiction du chalutage profond à quelques voix.
Mais la liste de vote était confuse car il fallait en réalité d’abord REJETER le premier amendement de façon à pouvoir voter l’interdiction du chalutage profond. Si ce premier amendement était adopté, il faisait TOMBER les amendements suivants et empêchait même de se prononcer sur l’interdiction du chalutage profond.
De nombreux députés se sont trompés et ont adopté l’amendement au lieu de le rejeter. Parmi eux, figuraient certains de nos « champions » qui avaient publiquement défendu l’interdiction du chalutage profond. Dès qu’ils se sont rendu compte de leur erreur, ils ont fait rectifier leur vote.
Résultat ?
Nous avons gagné à 343 votes contre 330 !
Mais… cette victoire ne peut pas être prise en compte d’un point de vue légal. Il n’existe aucun recours.
Nous aurons donc gagné dans les archives du Parlement… mais perdu le vote.
C’est une situation incroyable. Elle montre combien chaque détail compte pour savonner la piste à un adversaire politique, pourquoi la préparation des listes de vote est cruciale, pourquoi le délai entre la publication des listes de vote et le vote lui-même compte tant…
Mais cela prouve aussi que nous aurions dû gagner, que nous avons gagné !
Notre mobilisation a eu des résultats concrets et ce n’est que le début :
- Une semaine avant le vote, le 2 décembre, CASINO annonçait l’arrêt des ventes d’espèces profondes en janvier 2014,
- La veille du vote, le 9 décembre, CARREFOUR annonçait une mesure similaire qui serait mise en place d’ici juin 2014,
- Quelques heures après le vote, Intermarché publiait sur sa page Facebook que sa flotte souhaitait désormais éviter de cibler les espèces profondes.
Votre mobilisation a convaincu les acteurs économiques d’agir là où les élus échouent.
Nous reviendrons vers vous d’ici quelques jours pour vous donner des indications concrètes pour les étapes suivantes.
D’ores et déjà, visons un million de signatures à notre pétition pour faire connaître nos attentes au gouvernement français. Leur position ne reflète même pas la réalité socialiste française car nombreux sont les élus et militants socialistes qui soutiennent l’interdiction du chalutage profond.
La France doit réparer les dégâts qu’elle a occasionnés. Elle peut négocier avec les industriels (surtout Intermarché) la période de transition pour sortir du chalutage profond et proposer une interdiction de cette méthode de pêche au Conseil d’ici 3 ou 4 ans au lieu des deux années jusqu’ici proposées par l’Europe.
La France peut et doit devenir force de proposition au Conseil des ministres européens.
Continuez à partager notre pétition sur les réseaux, likez notre page FACEBOOK, suivez-nous sur Twitter et rejoignez-nous en devenant membre pour seulement 10 euros par an ici : http://www.bloomassociation.org/nous-soutenir/.
A très vite pour de prochaines étapes
Très amicalement,
L'équipe BLOOM