Cette année on a décidé avec Mme d'être moins crétin que l'an dernier en passant deux semaines sur place, plutôt que deux séjours d'une semaine comme nous avions fait l'an dernier.
Je commence à connaitre le coin puisque c'est mon cinquième trip canarien et mon troisième sur Lanzarote.
Par contre ça reste des vacances familiales pendant lesquelles le père de famille que je suis s'octroie le droit de surfer, le camp de base est donc Costa Téguise soit une station balnéaire où les anglais viennent pendre des coups de soleil en picolant de la bière.
Le bled reste à une petite 1/2 h des spots de la côte nord donc pas trop loin et quand je pars surfer cela permet à mes nains de profiter de la plage et de la piscine de l’hôtel tout en laissant le loisir à ma femme de s'adonner à ses sentiers de randonnée préférés c'est à dire des rues bordées de magasins.
La résidence est assez hallucinante avec les apparts au bord d'une plage avec un lagon artificiel, la piscine à côté, le bar, le resto, le mini club pour les gamins...bref c'est le principe du stalag, si tu veux tu ne sors pas, d’ailleurs comme pour la seconde guerre mondiale les principaux prisonniers sont les anglais, incarcérés pour un séjour de 4 ou 5 jours pendant lesquels ils rentrent blancs et sortent rouges.
Typiquement le genre de truc sur lequel j'aurai à minima craché il y a quelques années, mais atteint par l'age et la nécessité d'assurer des vacances heureuses à mes boulets, j'y vois aujourd’hui quelques avantages.
le lagon et la plage:
toujours le lagon, à priori l'eau doit être réchauffée par la pisse des anglais puisque ma progéniture trempe
C'est gavé de poiscaille
Pour en revenir à ce qui nous intéresse j'ai compté 10 sessions en 15 jours soit un score minable par rapport à d'habitude, j'ai été particulièrement emmerdé par le vent de nord anormalement fort sur cette période surtout sur une longue durée.
Ayant peu de photos, et oui je pars surfer seul; en plus non pas que je me lasse du paysage mais au troisième passage les volcans sont toujours présents, les plages et les villages blancs aussi, je me suis donc contenté de les photographier avec la famille en premier plan; je vais vous faire un report session par session parfois avec photos parfois non.
Session 1/ 23/02 matin/ San juan
Le vent est faible pour ce premier jour, je tente le spot de San Juan la vague est bien en place, les séries sans être énormes commencent à brasser un peu et ça fait sacrément du bien de retrouver du vrai surf après 3 mois à surfer les replis oléronnais.
Session 2/ 23/02 soir/ Punta Mujeres
L’après midi je promène la famille vers la Santa et en constatant que le vent est léger de nord ouest avec les séries qui commencent à barrer toute la baie, je décide de ramener tout le monde à la maison pour faire un holdup à Jaméo.
Pour ceux qui connaissent, on voit la pointe au moins 5 bornes avant d'arriver et je peux voir les vagues péter. Je bave en pensant à ce que je vais me mettre.
Grosse déception en arrivant, il y a bien des vagues de prés de 1m50 qui pètent, mais pour une raison que j'ignore la superbe gauche surfé l'an dernier ne s'enroule pas sur la pointe.
C'est moche, je gueule dans mon coin, je cherche des explications.....Luke a du bouger des cailloux la semaine dernière...
Je repense à un spot 2 bornes plus au sud, jamais surfé car répertorié chaud au niveau de l'ambiance au pic, Punta Mujeres.
Quand j'arrive le spot qui se compose d'un pic bien creux droite/ gauche est pris par 4 locaux, j'arrive tranquille et je vais prendre mes vagues en fait sans être trop emmerdé, même si les plus grosses ne sont pas pour moi.
Il y a 1m20 et la droite est vraiment fabuleuse avec un tube sur chaque vague, j'ai trouvé la gauche moins intéressante bien que très correcte.
Je sors de l'eau le dernier alors qu'il fait presque nuit.
Je ne le sais pas encore mais cette session à Punta Mujeres aura des conséquence inattendues 48h plus tard.
Désolé arrivé énervé et sortie à la nuit...pas de photos
