Je vais souvent dans la forêt amazonienne, en zone 3, jsuis pas un bon exemple, la première fois j ai pris mon traitement 10 jours puis ayant perdu la moitié de mes affaires dans une rivière, j ai perdu mes medocs et arrêté le traitement, la seconde fois j ai rien pris du tout mais était moins exposé au moustique du palu.
J y retourne en aout dans une zone ou y'a jusqu'à 10 cas par semaine dans certaines communautés donc là je prendrais mon traitement.
Pour les voyageurs, préférez la malarone qui se prend une fois par jour à heure fixe au Lariam qui se prend qu une fois par semaine donc beaucoup plus fort. J ai vu un pote vraiment partir en badtrip chaque semaine pendant deux jours après avoir pris du Lariam. La malarone c est plus chiant à prendre tous les jours mais c est moins fort! Aucun effets secondaires sur moi jusqu a présent. Autre chose, ça n'évite pas de chopper un type de palu (y en a des tonnes de type de palu), ça évite juste les effets secondaires (de la grosse crise de fièvre à la mort pour certains palus virulents).
Sortez couvert le soir même si par experience je sais qu en pleine forêt amazonienne c est impossible tout simplement de ne pas se faire piquer. A chaque fois je suis revenu avec des oedemes aux chevilles tellement ces salopiauds de moustiques ne me lâchaient pas!
On a plus a craindre de la dengue hémorragique (pas de vaccin, pas de medocs,...) même si les palus continuent de tuer chaque année un nombre exorbitant de personnes, la voiture et l alcool aussi!
Sinon, je vis en zone 1 à l'année, j ai jamais rien pris et fait juste une fois ce qui ressemblait à une petite crise de malaria sans pour autant être sur. Et j'suis quelqu un qui a tendance à se faire dévorer par les zancudos. Pour une période courte en zone 1, vous pouvez prendre de la nivaquine (pas cher en pharma en comparaison des medocs pour les zones 3 à 50 euros les 12 pastilles...) si vous êtes pas rassurés.
A savoir qu un traitement pour zone 3, on le prend, 1 mois, 2 voir 3 grand max. Après, la médecine craint les effets sur le long terme pour le corps. C'est comme ça mais la plus part des volontaires rencontrés dans la jungle en Colombie et qui sont dans des zones à risques sur de longues périodes, généralement choppent le palu....ma tante qui vivait au Costa Rica y était passé aussi
