Bilan du tripC'est l'heure de faire un bilan de ce beau voyage...
2adultes, 2 ados et 2 jeunes enfants, 17 jours sur place, séjour dans 5 endroits différents, ce trip à Bali aura nécessité beaucoup d'organisation (merci à Lilounette
) car nous voulions n'avoir qu'à profiter des endroits où nous étions. L'avantage, c'est que nous avons pas eu de problème notable à gérer au niveau logistique. L'inconvénient, c'est que n'étions pas trop mobiles non plus. Nous n'avons donc pas pu sortir réellement des sentiers battus et de notre itinéraire planifié. A 6, avec des planches, chaque déplacement devait être organisé bien à l'avance pour tenir compte du "volume" à déplacer...
Néanmoins, nous avons profité pleinement de la découverte de cette île (en tout cas, des endroits où nous sommes allés car il en reste plein d'autres...). Ce trip était tout sauf baroudeur mais c'est assumé car c'était nos premières vacances, dans un pays que nous découvrions, à 6 et avec de jeunes enfants.
Avions : Nous avons réservé les billets sur le net en novembre dernier, mais même en s'y prenant à l'avance, août étant la pleine saison touristique, pas de tarifs intéressants. On est partis avec Cathay Pacific car le temps total était le plus court : 2 vols de 12h et 4h avec une escale (Hongkong) de 3h entre. Rien à redire pour Cathay : service à bord très correct, avions (777, 340, 747) confortables, 20kg de franchise bagage par personne (23 officiellement tolérés) et pas de taxe boardbag (-9 pieds de long) tant qu'on est dans la franchise poids. Attention, à partir du 24ème kilo, c'est 70$ le kilo !
A noter que seul endroit où on a attendu très longtemps pour nos bagages, c'est comme toujours au retour à Roissy ...
Déplacements dans Bali :Bien entendu, vu notre nombre, l'âge des enfants et le volume des bagages, pas de scooter.
Avec les échos que j'avais eu de personnes y étant allées, nous avons écarté l'idée de nous déplacer en conduisant nous-même (densité de la circulation, signalisation restreinte...). Chaque déplacement s'est donc fait en taxi. Les tarifs sont très bas comparés à la France et sont négociés à l'avance (pas de compteur dans les taxis) : environ 30€ (500.000 roupies) pour faire 100km en 3h, c'est très peu. Par contre, même si c'est faible, les petits trajets sont proportionnellement plus chers : 150.000 roupies (11€) pour aller de Bingin à Balangan ou à Uluwatu (15mn). Et souvent, sur ces petits trajets, l'aller-retour ne coute pas plus cher que l'aller simple (et en prime, le chauffeur attend si c'est pour 1h).
Les villas/hotels où nous étions nous ont toujours trouvé des taxis.
Le temps est à une autre échelle qu'en France et il faut compter 30km/h de moyenne en voiture pour faire les trajets (moins encore autour de Denpasar/Sanur/Kuta). On n'avait pas anticipé cette donnée et cela nous a obligé à supprimer notre étape à Munduk (il faut y passer 2 nuits minimum et pas 1 comme nous l'avions planifié).
Logements :Tous réservés via internet en février (trip advisor est ton ami ...), nous n'avons été déçu que sur un seul (j'ai eu l'occasion de m'en expliquer au retour avec le proprio français) mais en règle générale c'est au moins aussi bien en vrai et très souvent encore mieux. Là encore, nos critères nous étaient propres et nous voulions que ce soit confortable. Donc nous avons sélectionné les villas ou bungalows en fonction. Si on excepte MU qui est vraiment dans un niveau au-dessus, ramené à la personne, c'est moins de 20€ petit déjeuner compris. Je recommande particulièrement la Villa Stari (Canggu), Terran Bulan Cottages (Ubud) et Nanuk Bungalows (Nusa Lembogan) [MU est hors concours ...].
Repas :Tous les warungs où nous sommes allés proposent à minima des plats balinais, indonésiens, chinois et souvent européens (comprendre spaghettis bolognaises ou carbonara). Prix moyen du plat : entre 30.000 et 40.000 roupies (3€). Les quantités sont correctes, inférieures au "standard" européen mais suffisantes (j'ai réussi à perdre 1 à 2kg sans avoir réellement faim). On se rend compte du coup qu'on mange trop chez nous ...
Je m'attendais à une nourriture bien plus épicée. Rien à voir avec ce qu'on par exemple au Sri Lanka ou aux Maldives. Les petits ont mangé sans problème, c'est dire. La nourriture est pleine de saveurs mais jamais piquante. Au début, on demandait "Not spicy", on a arrêté au bout d'un moment.
Desserts limités (pancakes, smoothies, milkshakes, banana split pour l'essentiel). Eviter le rice pudding (riz bouilli dans une sorte de lait dilué dans de l'eau) : sans goût et pas appétissant...
Globalement, on s'en sortait pour 350 à 400.000 roupies par repas, boissons comprises, toujours à 6 soit moins de 5€ par personne.
Pour éviter tout problème gastrique, on a jamais mangé les légumes non cuits (souvent quelques rondelles de tomates et/ou concombres servies avec les plats) et toujours bu des bouteilles d'eau. Jamais d'eau du robinet, pas plus pour se laver les dents.
Surf :La (petite) déception du voyage, surtout pour un mois d'août qu'on m'avait donné comme étant le pic de saison. Canggu dans le vent, Nusa avec une houle de 1m mais qui marche uniquement 2 fois par jour pendant 2/3h (et le premier créneau était en fin de nuit donc ...) et Bingin flat 3 jours sur 4. Je n'ai pas été en phase avec les rentrées de houle. Pourtant, MSW donnait presque tout le temps au moins 1m50 et 15s...
Le peu entrevu laisse rêveur sur ce que c'est quand ça rentre vraiment. Mais autant Nusa au double ne m'aurait pas fait peur, autant Bingin au-dessus de 1m50/2m ça doit être quelque chose ! J'aurais peut-être pu essayer Ulu une fois mais c'était un peu compliqué niveau logistique du groupe et le but n'était pas de faire des journées chacun dans son coin. Sans regrets donc.
Les chaussons de reef sont pour moi indispensables sur le Bukit pour les mises à l'eau et la sortie. Le reef y est vraiment super pénible. Ailleurs (Nusa et Canggu), on se met à l'eau par le sable. Ensuite, c'est selon le feeling de chacun pour surfer.
Les photographes à Bingin : dès que les conditions sont correctes, ils sont posés sur le reef et shootent en rafale chaque vague. Donc, dès qu'on prend une vague, on y a droit. Matos très bon : Canon EOS 7D (8 images seconde) avec le 100-400 série L. Photos en JPG de très bonne qualité. A la sortie de l'eau, ils proposent de visionner les photos sur un ordi dans l'une des maisons de la plage. Pas de tarif "officiel", ils demandent de sélectionner les photos qu'on veut récupérer et de proposer un prix global. Tout dépend du nombre et de la qualité mais, pour info, j'ai payé 200.000 roupies (sans vraiment batailler car les enfants étaient comme des fous devant leurs photos) pour un peu moins de 30 photos. Je dirai que s'il y a peu de photos c'est 10.000 la photo, plus il y en a plus on va tendre vers 5.000. Je pense que leur objectif est de récupérer entre 200 et 300.000 par surfeur et par session.
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. En ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. (Albert Einstein)