par zitoune » Mar Juil 27, 2021 15:08
Un peu surpris des explications source lequipe
Les conditions de mer sont tellement épouvantables depuis dimanche que le plan d'eau ne permet pas aux surfeurs olympiques de trouver des tubes. Sauf exception. Le premier tube dans l'histoire des JO est à mettre au crédit du Français Jérémy Florès, lequel a sorti un barrel bien gras en 8es contre Owen Wright. Ce mardi, le Japonais Kanoa Igarashi, dans le premier quart de finale, en a déniché un autre avant que l'autre Frenchie Michel Bourez n'en trouve lui aussi un assez dingue face à Gabriel Medina. Point commun entre les trois ? Ils ont tous été mal notés. Florès a récolté un 6,17 (sur 10), Igarashi 5,33 et Bourez 6,93...
Pourquoi c'est différent au Japon ?
La question qui se pose alors est : pourquoi les juges olympiques sont-ils si insensibles aux tubes alors qu'en plus le spot n'en offre quasiment pas ? On connaît la citation : ce qui est rare est précieux. Là non. Tuberider en chef, Jérémy Florès a été le premier surpris de constater que le sien avait été boudé à ce point. Durant sa série contre Wright, il a d'ailleurs semblé ne jamais s'en remettre. Il n'y a pas trente-six explications : Tsurigasaki est un beach break classique, où les tubes sont rares.
Sur des spots comme Teahupoo ou Pipeline à Hawaii, le tube est roi, quasiment la seule manoeuvre que les juges veulent voir, la seule vraiment possible de toute façon. Mais à Tsurigasaki, comme ce n'est pas un spot à tubes, les juges veulent surtout être rassasiés avec des figures qui symbolisent le surf de ce spot, soit des carves (gros virages en haut de vagues) et des aerials. D'où les relatives basses notes des tubes de Florès, Igarashi et Bourez, quand bien même il s'agit de la manoeuvre reine.
Pour nuancer le tout, prenons l'exemple de La Gravière à Hossegor, théâtre du Pro France quand un bon banc de sable était bien installé. Sur ce spot, le tube y est la principale attraction, la figure recherchée. La Gravière est une vague à tubes alors que c'est un beach break. Les trois barrels cités précédemment auraient été bien mieux notés s'ils avaient été claqués sur le fameux spot landais. C'est en substance ce qu'a confirmé Michel Bourez mardi après sa défaite contre Medina : « C'est compréhensible quelque part car nous ne sommes pas sur un spot à tubes. C'est un beach break. Si tu parles de Teahupoo ou d'un beach break connus pour ses tubes (La Gravière), alors oui, le tube doit être la meilleure note. » CQFD.
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