TRIP A BALI (INDONESIE)
ATTENTION ce trip date de 2001, les choses ont peu être changées et notamment les prix
Du 5 au 27 septembre 2003
Après en avoir rêvé pendant 10 ans, la petite à®le Indonésienne, Bali, est enfin notre destination de voyage pour trois semaines de folie -
Samedi 29 mars 2003, début des préparatifs de notre trip : c'est la course aux billets d'avion le moins cher possible. Après une matinée de reconnaissance, nous avons enfin trouvés notre bonheur chez LOOK VOYAGE sur les allées Tourny à Bordeaux.
Billet d'avion aller-retour PARIS Charles de Gaulle – DENPASAR pour 788 euros taxes d'aéroport comprises. Une petite assurance annulation et pour les bagages en plus (25 euros) et le tour est joué. Pour les bagages, ça va être chaud, surtout avec les boards, on a droit à 20 kg par personnes plus 5 kg de bagages à main, attention, le kilo de bagage en plus est à 56 euros !! Nous allons voyager avec la compagnie aérienne MALAYSIA Airlines.
Pour commencer les préparations, il faut préparer le quiver, alors direction Canéjan chez SWOP pour commander la 6'8 d'OCCY17. La commande de celle de Luke ne va pas tardée (en mai).
Vendredi 3 septembre,
c'est le jour du grand départ, direction la gare Saint Jean de Bordeaux pour le train à 18h40. Sur le quai, nous faisons la connaissance de Mathieu, Ben et Karine, des surfeurs girondins en partance pour Bali. Première galère dans le TGV avec toutes les housses de planches, tout le couloir est encombré. La décision est prise, on reste dans le sas pour surveiller les bagages. La discussion est rude avec les contrôleurs de la SNCF qui nous menace de 131 euros de taxe à cause de la taille de nos bagages. Finalement tout se passe bien mais le voyage en train est vraiment pénible. Heureusement les guide de voyage et d'infos sur le surf indonésien font passer le temps.
23h05, arrivée à Charles de Gaule, c'est immense, navette en bus (super avec les boards !) jusqu'au terminal 1 et début de la longue nuit installés comme des clochards dans l'aérogare. Deux fois vingt minutes de sommeil, impossible de dormir correctement dans les sièges de l'aéroport.
Ben, Mathieu et Karine qui voyagent sur KLM via Amsterdam embarquent à 6h00. Ils ont payés une taxe pour les planches (150 euros par housse de voyage). C'est la panique, on décide de réorganiser nos bagages et on met les 4 planches dans la housse Rip Curl (prévue que pour 3 planches) et les autres affaires dans le sac de Steph. Après la pesée, on est à 38 kg de bagages.
9h00, enregistrements des bagages puis quelques parties de yams pour tuer le temps avant l'embarquement. A 10h00, on embarque enfin, les sièges sont confortables ça fait du bien. Voici le défilé des hôtesses et pilotes de notre avion, bientôt l'embarquement.
12h05, c'est enfin l'heure du départ ; le Boeing 747 est superbe, écran LCD dans les sièges, jeux vidéo, films - nous n'avons pas les places à côté de la sortie de secours comme on nous l'avons fait croire à l'embarquement mais c'est pas grave, en route vers l'hémisphère sud.
Le voyage se déroule normalement, au dessus de l'inde, il y a d'énormes orages, ça tape un peu, luke un peu endormi ne trouve pas sa ceinture pour s'attacher suite au message du commandant de bord. Un énorme trou d'air et luke s'envole 80 cm au dessus de son siège la tête dans les coffres à bagages à main. Bonne frayeur mais on a bien rigolé !
3 heures d'escale à Kuala Lumpur en Malaisie. Notre voisin dans l'avion nous offre le petit déj dans le french bar de l'aéroport.
Au moment de l'embarquement, gros soulagement, on aperçoit nos boards qui sont chargées dans notre avion. Plus que quelques heures de vol avant d'arrivé et à 12h45 heure local (+ 6 heures par rapport à la France) nous atterrissons enfin à Kuta.
DAY 1 dimanche 7 :
Les boards et bagages sont bien là , ouf !! Petite galère pour retirer de l'argent, le distributeur ne marche pas. Luke dans un anglais magnifique négocie le taxi et pour 20 euros, on attache les planches sur le toit de la voiture et direction BINGIN BEACH à la recherche d'un losmen.
On en trouve un en face du spot, pour quelques roupies, les femmes nous portent les bagages et luke, cool mais un peu gêné est à l'arrière les mains dans les poches.
Le losmen est super sympa, c'est exactement le dépaysement que l'on cherchait : tout est en bambou. Notre chambre est rudimentaire, 6 m2, deux lits et un ventilateur. Il y a des douches (eau froide) et des WC communs et le tout pour 2.25 euros / personne. C'est géant, on a l'impression d'être dans un surf camp (à prix discount) : il y a des portugais, des anglais, des espagnoles et même un néo-zélandais. Un bodyboarder portugais à la pied complètement arraché sur le reef, le stress monte un peu -
Ce losmen est génial, il y a des lits dans le couloir pour se faire masser après le surf et les propriétaires font la bouffe sur place. Il est situé au bas de la falaise, posé sur pilotis sur la plage de Bingin en face des spots : à gauche, IMPOSSIBLE, le plus beau line-up qu'on ai jamais vu, à droite Bingin : hallucinant !! et au loin on aperçoit le pic de Dreamland.
3 jours avant notre arrivée, les spots on marchés incroyablement bien avec une très grosse houle qui malgré une légère atténuation est toujours bien présente. Bingin est parfaite à 1.50 m et des séries de 2 mètres alimentent le reef d'Impossible.
On s'installe rapidement, les planches sont intactes, vite il faut retrouver les clefs FCS -
A Bingin, 30 types se font la guerre dans une zone de take off miniature et enchaà®nent tubes sur tubes, le spectacles est fantastique !
Bingin à marée basse.
On décide donc d'aller sur Impossible pour notre première session sur le reef indonésien dans une eau à 28°c (seulement 3 heures après notre arrivée).
Luke démarre le premier, les longues gauches de 1.50 à 2 m sont creuses et très rapides. La marée haute assure un bon niveau d'eau pour une session sans risques. Luke est un peu en retrait et observe les vagues. Occy, peut être rassuré et plus en confiance grà¢ce au casque charge les plus belles gauches de sa vie. Cette session (jusqu'au couché du soleil) est hyper cool, y'a plein de français au pic et l'ambiance est sympa.
Le lin-up d'Impossible.
Puis premier repas au Warung et première large Bintang, le bonheur.
DAY 2 lundi 8 :
Après une bonne nuit réparatrice de 12 heures pour luke et entrecoupée d'une interlude due à des portugais qui se croyaient à Kuta et qui nous on gratifié d'une techno music à 3 heure du mat', on attaque la journée à 8h00. La houle est toujours présente même si elle est un peu tombée. Le petit déjeuner est vite avalé et on est parti pour découvrir Bingin. Y'a un bon mètre à la série et 6 ou 7 mecs à l'eau. Luke prend la 6'4 et Occy reste en 6'8 pour assurer. On a une super session de deux bonnes heures malgré le nombre croissant de surfeurs au pic. Occy se tape une petite casquette sur une bonne série et Luke à droit à une gauche supersonique à faire siffler les ailerons !! 11h30, on sort de l'eau fatigués et heureux.
Bingin : le jardin de tubes.
Au losmen, Wayan (le propriétaire des lieux) nous propose de nous emmener à Kuta pour louer une voiture. A 14h00, nous voici en route vers la station balnéaire la plus agitée de Bali. Pour circuler, c'est la folie, Wayen nous dépose directement chez un loueur de voiture qu'il connaà®t. Après une négociation menée de main de maà®tre par luke, on repart avec un SUZUKI super tunning pour 220 euros les trois semaines. Occy prend le volant (à droite !) et c'est parti. Direction Kuta beach pour voir la plage (beach break qui ferme).
Sur le retour, le feu rouge de JIMBARAN ( à côté du Mc Do) est difficile à négocier surtout quand Occy attaque sur la voix de droite au lieu de la gauche, pas facile de tout négocier avec les centaines de mobylettes qui circulent dans tous les sens.
Puis petite session à Impossible (1 mètre parfait) jusqu'à la tombée de la nuit.
De retour au losmen, bonne surprise, Ben, Mathieu et Karine sont là !! Ils sont nos voisins de chambre et on finira le trip ensemble.
Bon repas et Bintang pour fêter ça et Occy est tout content de pouvoir enfin parler sa langue étrangère préférée : le français.
Le bronzage de Occy commence à être très tendance avec la barre sur le front à cause du casque.
DAY 3 mardi 9 :
Levé vers 8h00, la marée est haute et la houle est au alentour de 1 mètre, Bingin marche bien, pas trop de monde à l'eau. Occy se tape quelques bon barrels bien tendus avec de la bonne speed. Luke par contre passe complètement à côté de la session.
Vers 9h30, la marée est beaucoup trop haute et la houle tombe, Luke quitte le line-up un peu dégoà»té - Nos voisins sont réveillés et on décidés d'aller voir à Dreamland. On prend le 4 x 4 et en route pour l'aventure !! A 5 dans le Suzuki, le toit plein de planches, on se tape un chemin plein de cailloux avec une descente digne de la piste de KL de Vars. Est-ce qu'on va pouvoir remonter ?? on verra bien -
Après la rencontre avec Madé l'édenté (paysan local) et 20 minutes de route défoncée on arrive au parking (enfin à l'endroit ou la route s'arrête) et on continu à pied.
On arrive sur une crique super belle avec des vagues couleur turquoise. Elles sont un peu molles et on attrape quelques bonnes gauches bien fun. Vers 12h30, retour à la maison, mais pour rentrer il faut reprendre cette maudite route alors qu'on est à 10 minutes à pied du losmen !
Mais le Suzuki est robuste et nous ramène (en première dans les côtes) tous les cinq à bon port.
Dreamland, beach break sympa.
Après le repas de midi, direction le cyber café pour envoyer des e-mail à nos chéries et faire le plein d'essence. A notre retour, la houle annoncée commence à rentrer. La marée est basse, le reef de Bingin est à sec, par contre Impossible déroule parfaitement. Pendant le petit quart d'heure de rame pour rejoindre le pic, on se rend compte que la houle prend de la taille et certains sets sont à 2.50 m et plus. Les séries sont de plus en plus fréquentes. On chope tous de longues gauches interminables et bien massives (entrecoupées de quelques très belle gamelles). Au take off, il faut charger au fond et après avoir encaissé le drop, c'est 200 mètres de ride sur des murs de 2 m bien tendus.
Mais la nuit arrive à grands pas. like part sur une énorme gauche, rame comme un fou, take off, bottom et la section ouvre, ouvre - sur au moins 150 m. Tel un vieux loup de mer balinais, il rentre tranquille sur la plage.
Par contre pour Occy, c'est une autre histoire -
« Je suis sur le pic en face de la falaise, une série à 2.50 m arrive, je m'engage à fond avec la 6'8, pas question de s'échapper, take off avec la lèvre, bottom super rapide puis un ride de 50-60 mètres avant le close out. Mais après cette super vague, je me ramasse tout le set d'au moins 10 vagues à 2.50 – 3 mètres sur la tête, y'a un courant de fou et je me retrouve en face du losmen, impossible de retourner au pic. Le soleil est couché depuis un bon moment, alors pas d'autres choix que de ramer vers Bingin. Il fait presque noir, et la houle tape fort sur le reef, c'est la violence à l'état brut. Il n'y a plus que 4 surfeurs au pic (1 australien et 3 balinais), la marée est au plus bas, sous l'asseau des séries de plus de 2 mètres, au take off le reef se découvre complètement, c'est effrayant. Les mecs se gavent, c'est tubes sur tubes ! Après avoir reconsidéré la question, et devant le monstre, Occy rentre à la rame, c'est trop chaud : pour la 1ère fois en 13 ans de surf, je m'échappe à la rame, mais quelles visions du tube - époustouflant ! »
Après quelques bières, des jaffles et deux ou trois parties de yams, le repos est bien mérité.
DAY 3 mercredi 10 :
Il fait gris et il pleut, la marée est haute, la houle qui a fracassée le récif toute la nuit est toujours consistante. Seulement 4 surfeurs sur Bingin, c'est l'occasion de la surfer tranquille. Rapidement, on comprend pourquoi le spot est désert, il y a un courant de dingue, c'est impossible de tenir au pic. Bilan de la session : 1 vague pour occy, 2 pour luke et une bonne frayeur pour sortir de l'eau au milieu des rochers.
L'après midi, quelques rayon de soleil apparaissent, après un bon repas, Impossible nous offre des séries parfaites à 2.50 m. Peu de vagues surfées lors de cette session mais ce sont des monstres. Deus séries consécutives qui décalent auront raison de nous. Lors de cette session, deux surfeurs auront arrachés leurs ailerons et un longboard cassé en deux !!
Nous décidons d'aller découvrir la vague d'Uluwatu au sud de la presqu'à®le. Paysages et vagues fantastiques mais les losmen sont horribles et le paysage dénaturé, nous sommes vraiment déçus c'est trop bétonné -
Sur le chemin du retour, depuis le pont de Padang Padang, on aperçoit la plus belle plage de l'à®le, un paradis sur terre. La nuit tombe, on rentre à Bingin, la descente de la falaise dans le noir est super sympa
A notre retour, deux nouveau français de Strasbourg sont là : Nicolas et Mélanie. Repas ensemble et discussion surf jusqu'à minuit.
DAY 4 jeudi 11 :
Il pleut, il pleut et il pleut encore - c'est la mousson !
Direction Kuta pour du shopping, les rues sont inondées. Les négociations vont bon train pour acheter les tee shirt Bintang.
DAY 5 vendredi 12 :
Après une session moyenne à Bingin au levé du jour, direction Uluwatu pour enfin surfer cette vague de légende. Repas cool en face du spot, puis session super cool sur la section d'Outside Corner. Sur une tentative de cut back à l'inside, Ben percute le reef, résultat : poigner en sang et planche out. La vague est génial mais il y a vraiment trop de monde à l'eau.
Au retour, lors d'une session à Impossible, Mathieu s'enflamme après 2 ou 3 super vagues. Il part à fond et en fin de vague, il s'enflamme, il tente une manÅ“uvre sur la dernière section. Il se fait jeter sur le reef : le short est tout déchiré et la peau des fesses aussi.
DAY 6 samedi 13 :
Petit surf à Impossible, pas terrible, les vagues ferment. On décide donc d'aller visiter le temple d'Uluwatu. Pas question de surfer Ulu, il y a 50 surfeurs au large.
La houle doit grossir à nouveau, on retourne à Impossible pour une dernière session avant d'aller à l'aéroport chercher Mélanie. Petite session sympa, Nicolas casse une dérive à la mise à l'eau et on prend une super vague à deux avec luke -
A 18h00, aéroport de Kuta, contrôle de papier, tout est ok mais le flic veut les lunettes Oakley de occy, pas cool mais ça fini bien.
Petit repas cool à Dreamland, mais on se fait voler le caméscope dans les bagages de Mélanie dans la voiture
DAY 7 dimanche 14 :
Levé à 6h00, on part avec Ben et Nico pour découvrir Canggu. Luke ne vient pas pour profiter un peu de Mélanie. Après 1 heure de trajet et une traversée de Kuta à toute vitesse (il n'y a personne le dimanche), on arrive à Canggu : beach break sur une plage de sable noir. La marée n'est pas assez haute et le vent pas très bien orienté, dommage. Après un petit déj face au spot, la session est super fun, le pic de droite marche bien avec des vagues assez longues et propres de 1.50 m (1h30 de surf à 6 dans l'eau).
Retour vers Bingin, on se perd dans Denpasar, puis on décide d'aller voir vers Ballangan. On galère un peu pour trouver avec un local qui nous fait payer pour passer par un chemin pourri. (pendant se temps, les autres se sont fait escroqués pour des transats sur la plage). La vague est magique, du pur bonheur, elle est parfaite - On rentre vite pour aller chercher les autres pour s'offrir une super session à Ballangan. Mais nous nous sommes croisés et impossible de se retrouver. Avec Nico, on part à pied en passant par Dreamland. On arrive sur le spot à marée basse : le récif est superbe vu de la falaise avec la place de sable blanc et les palmiers. Les vagues font 1.50 m et sont bien tubulaires. Occy a surfé sa meilleure vague du trip :
« take off facile, bonne accélération après un bottom bien serré, la vague est bien tendue, tube de 2 à 3 seconde : LE BARREL de ma vie, puis un petit roller avant de tenter à nouveau le tube à l'inside. Mais il n'y a plus d'eau, le reef se découvre. Beau wipe out, je touche le reef au niveau des genoux et le nose de ma 6'2 est en miettes, mais quelle vague ».
DAY 8 lundi 15 :
La houle est complètement tombée. Petite session matinale à Dreamland mais c'est nul et gavé de monde. C'est flat, alors on décide de partir pour deux jours visiter le centre de Bali dans la région d'Ubud et du lac Batur en attendant la nouvelle poussée de houle attendue pour le milieu de la semaine.
Luke commence à être malade (diarrhée et mal au ventre). On galère dans les embouteillages en passant par Kuta et Denpasar, mauvaise idée, il faut absolument passer par Sanur.
On visite Ubud et la forêt des singes, il y a de nombreux artisans.
En direction du lac Batur, on traverse les magnifiques rizières en escalier : comme sur les cartes postales.
En repartant vers le nord, le brouillard envahi le paysage. On trouve alors des balinais qui nous guide jusqu'à un hôtel au bord du lac. Un guide vient pour nous décider à faire l'ascension du mont Batur, Occy est d'accord (20 euros avec un guide). Luke est super malade, il se couche à 20h00 et passera la moitié de la nuit aux toilettes.
DAY 9 mardi 16 :
Levé à 4h00 du matin pour Occy pour attaquer la montée vers le sommet du volcan (1717 m). L'ascension se fait de nuit pour arriver au sommet pour contempler le levé du soleil. Arrivé au sommet après une montée un peu physique, petit déjeuner (sandwich à la banane et Å“uf dur). Le levé du soleil est un moment formidable ! puis balade sur le volcan toujours en activité (fumeroles, coulées de lave-) et vue sur la lac (5 heures de randonnée au total).
Nous avons ensuite visité les plages de l'ouest et les paysages du centre de l'à®le. Nous voulions visiter le temple de Besaki mais les conditions météo n'étaient bonnes.
DAY 10 mercredi 17 :
C'est toujours flat, la houle doit être très consistante mais elle ce fait attendre. C'est donc journée plage et plongée à Bingin et Dreamland. On apprend à jouer au wolok (jeu de carte indou qui ressemble au uno).
DAY 11 jeudi 18 :
La houle fait un petit mètre, le vent est nul, le line up d'Uluwatu est saturé de monde.
On décide d'aller explorer le sud de la presqu'à®le. Le spot de Nyan-Nyang semble fonctionner mais il faut ¾ d'heure de marche pour atteindre la plage, alors direction Green Ball. La droite fonctionne, il y a 3 ou 4 surfeurs au pic. Après avoir descendu les 325 marches qui mènent à la plage, on se rend compte qu'il y a plus de taille que prévu, cette partie de l'à®le reçoit mieux la houle.
Les droites sont massives et se sont des drops de 2 mètres qu'il faut encaisser au take off. L'eau est tellement clair que le reef paraà®t à fleur d'eau. Occy casqué charge comme un dingue et prend les plus grosses alors que Luke stressé part le reef n'est pas à l'aise.
En soirée, bonne session à Impossible, la houle commence à rentrer.
DAY 12 vendredi 19 :
IT'S A GOOG DAY TODAY, bon anniversaire Occy, 31 ans à Bali !!
Levé à 6h00 pour Green Ball, Luke ne vient pas. Occy y va avec Mathieu. C'est en fait une session assez hard core, ça ferme un peu, c'est gros et pas très propre, à marée basse, la droite est bien méchante.
Retour à Bingin pour deux belles sessions sur les spots en face du losmen. La houle est bien là .
Jokey, un shaper local me repart ma 6'2 pour 2 euros.
Le soir, repas sur la plage à Jimbaran, gambas et poisson grillés puis soirée dans les bars de Légian et au 66. C'est hard, on nous propose des filles, de la cocaà¯ne et du cannabis -
DAY 13 samedi 20 :
Dur dur ce matin, mal aux cheveux, merci la Bintang -
Direction Uluwatu pour la session la plus frustrante du trip : vagues parfaites (1.50 m) avec les 30 meilleurs surfeurs de la planète qui ont décidés qu'on ne prendrait pas de vagues !! C'est la guerre au pic, y'a un niveau de fou. Allez, une vague et puis s'en va -
Les autres jours vont s'enchaà®nés au rythme des sessions entre Impossible, Bingin et Dreamland jusqu'au fameux mardi 23 septembre.
DAY 16 mardi 23 :
La houle est consistante, 3 mètres après une session magistrale à Impossible à mi-marée, on décide d'aller mater vers Padang Padang.
Appareil photo autour du coup, on arrive sur la petite plage, on escalade les rochers pour arriver devant le pic de Padang. C'est l'hallucination, il y a une dizaine de surfeurs à l'eau. Les photos se passent de commentaires. C'est le truc le plus fou que j'ai vu en surf -
La vague est puissante, méchante, très creuse, rien à faire à part tuber. Les barrels sont énormes, la zone de take off juste devant les rochers et il y a 50 cm d'eau. Sur une section le reef se découvre en sortie de tube.
Nous n'avons pas surfé Padang, mais quelle vague magique !
La plage de Padang est certainement le plus bel endroit de Bali-
A la fin du séjour, direction Tanah Lot pour visiter le temple au milieu de 300 japonais mais des nuages ont voilés le couché du soleil.
DAY 17 mercredi 24 :
Après les visons hallucinantes de Padang, nous nous levons pour l'une de nos plus belle journée de surf à Bali.
La houle est toujours présente, massive, rangée, parfaite. Nous avons passé la matinée à Impossible, des séries de 2.50 à 3 m déferlent sur le reef, les vagues fond 200 m de long.
Contrairement aux journées plus tranquilles, il n'y a pas beaucoup de surfeurs au pic, il y a de la tension. Certaines séries décalent et il ne veut mieux pas les prendre sur la tête.
Session magique -
En milieu d'après midi, les lumières étant magnifiques et la houle toujours très consistante, direction Dreamland. Quelle bonne idée - Luke est magique, toujours bien placé, c'est SA session.
La droite est parfaite et la lumière paradisiaque. Comme à son habitude, Occy fera le malin à l'intérieur et se fera ramasser par une belle série à plus de 2 m et se retrouvera à poil !!
Vendredi 26, direction vers l'aéroport pour un retour plein de nostalgie vers Paris -