Voici quelques images d'une petite semaine dans les environs d'Agadir... retour sur le lieu de mes vrais débuts en body un an et quelques sessions plus tard.
Arrivé from Bordeaux to Agadir (via Nantes?) par Atlas Air Blue, bagarre à l'enregistrement pour ne pas voir le body surtaxé (il n'y a pas de petits profits, même la restauration à bord est payante). Coucher à 4h30 heure de Paris... enfin! C'est cher payé de partir de Bordeaux
1er jour: Horreur en découvrant la Toyota cabossée approchant les 3 tours du monde qui nous était destinée et palabre polie mais ferme jusqu'à ce qu'une 206 clim toute options nous soit proposée.
"- Vous êtes 2 fois surclassé Monsieur le Client!"
"- J'ai donc 2 fois plus de bonheur à vous louer cette voiture Monsieur le Loueur"
Sourire de Monsieur le Loueur qui fait le tour de la voiture avec moi et qui me fait une longue explication sur le fonctionnement de la roue de secours
- ???(1)
Pas de houle donc remontée au dessus de Cap Ghir, pas de houle là -bas non plus mais beau coucher de soleil
Soleil
Jour 2: La houle est au rendez-vous, petite mise en forme au Rocher du Diable. Il y a 2 clans sur la gauche les locaux, sur la droite les touristes. J'engage la causette avec le seul bodyboardeur du pic qui est semble-t-il bien plus local que moi (me serai-je encore trompé d'adresse?). Il m'explique que le Rocher à cette réputation car il y a sur sa droite un trou d'eau dans lequel les filles à marier vont se tremper lors d'une cérémonie qui dure trois jour afin d'avoir de la chance dans leur union future avec le conjoint de leur choix? Malicieux ce Diable!
Vallée du Paradis
Jour 3: Dans la vallée du Paradis, le voile de la mariée ne coule plus...
Des nudistes hippies l'avait surnommée ainsi: c'est une vallée qui serpente après un col bordé de petites échoppes qui vendent du miel, de l'argane et des fossiles gigantesques (et faux pour la plupart). Les paysages sont saisissants et les contrastes nombreux, les palmiers se succèdent au rythme des piscines naturelles. En hiver coule une cascade qui fait comme un voile au rocher, la sècheresse l'a tari depuis 3/4 ans.
Si l'on prend le temps d'échanger ont comprend rapidement que "les Berbères ne sont pas des barbares, ce sont des gens fiers et de bons musulmans.De plus, en période de Ramadan la face tournée 5 fois par jour vers Dieu, il ne saurait être question de se salir par quelque exaction ou comportement "haram", (le contraire de "hallal").
"On n'en reste pas moins humain ajoute-t-on dans un sourire complice".
Retour par Imesouane et petite session, avant de rejoindre le bercail.
Village
Imesouane
Jour 4: sur le fond de la baie déroule une droite qui dépasse les deux mètres.
Je me mettrai à y croire vraiment lorsque je verrai un surfeur passer à un mètre sous moi. Cette vague a quelque chose de magique, presque de tranquille. Un excès de confiance me fera manger sévère quand même. La marée descend et je me retrouve seul au pic, il est temps de rentrer.
Jour 5: les choses se corsent, trip dans l'anti-atlas!
Une piste récemment goudronnée nous amènent sur des hauteurs et des paysages magiques:
Les villages sont nichés dans les falaises et se découvrent au détour d'un ravin. Trop tard pour aller surfer, les 400km de montagnes ont été mortels.
Chercher l'erreur!
Jour 6: la session magique.
5 heures à l'eau à se gaver, mon premier tube (enfin ma première douche).
Derniers regards, derniers sourires, je vous passe le retour!
Retour en barque
(1):
"- Vous n'avez pas eut besoin de la roue de secours Monsieur le Client?"
"- Oh non Monsieur le Loueur" (ne lui faisant bien sà»r pas remarquer que la voiture 2 fois surclassée avait nécessité une réparation de roue dans les 20 premiers kilomètres et qu'il m'avait donné une voiture dans laquelle il ne restait que 2 litres dans le réservoir d'essence;ne lui faisant pas non plus remarquer qu'elle en contenait 25 au retour).
"On n'en est pas moins humain pour autant ".
Vivement d'y retourner l'an prochain Inch' Allah!