surfrepotes.fr

L'aventure est officiellement lancée - le concept est juste génial, je sens que l'on va se régaler et en attendant souhaitons leur bon vent

j'adore! vivement le 1er episode!

J'avais vraiment aimé "dés iles usions ".
J'adore leur esprit qui représente pas mal les valeurs du surf.
Alors, j'ai vraiment hâte de voir leur nouveau trip.
Bon vent à eux !

excellent, il me tarde de voir la suite

Un autre bout de vidéo super sympa

C'est génial. Des types qui font rêver et nous incitent à l'optimisme.

Je ne connaissais pas mais ça à l'air super !! Une date pour le premier épisode ?

le bateau a pris pour la première fois la mer

vivement la suite!!!

+1
ils ont vraiment donné une âme à chacun de leur trip en plaçant le surf comme une envie de découvrir/vivre une expérience , bien plus enrichissant et passionnant à suivre que voyager pour aligner le plus de tubes/turns possibles

Après avoir sorti Barravel, film de surf dédié à la Bretagne et aux surfeurs bretons, puis emmené en mode télé réalité sur une ile déserte via le projet Des iles Usions, Ronan Gladu, Ewen Le Goff et Aurel Jacob nous proposent une nouvelle aventure, avec le projet Lost In The Swell.
Présentation d’un projet qui confirme l’envie de la bande de sortir des sentiers battus des films et trips surf habituels.


Salut les gars, merci de nous répondre encore une fois. Quoi de neuf depuis Des Iles Usions ? Remis des différents tracas de santé ?

Tout va pour le mieux, le Chicoungunia d’Ewen est de l’histoire ancienne, nous sommes en pleine forme et bien motivé à de nouvelles aventures, d’ailleurs il est grand temps !
Nous sommes dans la réalisation de Lost in the swell donc tout va pour le mieux.


Quelles ont été les retombées de ce projet, car le contexte du monde du surf est un peu compliqué en ce moment, la planche de salut passe-t-elle par l’autoproduction et la débrouille ?
Depuis Barravel, la situation ne fait que d'empirer... pas que dans le monde surf et c’est d’autant plus dur quand on est Breton et loin d'être des champions du monde de la discipline !
Nos projets restent très amateurs, de la conception, à la réalisation... la débrouille est donc de rigueur !


Un petit mot sur la fin de kanabeach ? c’est quand même un symbole du surf en bretagne qui vient de disparaître ?

La disparation de KanaBeach est aussi douloureuse que la perte de son créateur Fred Eleouet.
Nous étions tous les 3 aidés et supportés par la planète et comète KB depuis bien longtemps.
C’est en parti grâce à notre marque Bretonne que nous avons réalisé Barravel et surtout Des Iles Usion.
Jamais sans Fred et KB nous aurions pu parvenir à ces réalisations et faire les Globe Trotter.
Nous garderons à jamais dans nos coeurs cette grande et belle histoire.


Si on a bien compris, cette fois ci pour le projet Lost In The Swell, l’idée c’est de chercher l’aventure à côté de chez soi ?
Oui c’est découvrir la Bretagne par ses îles et par ses mers... c’est surtout une aventure pour nous, parce qu'on est des novices en navigation ! C’est aussi une bonne manière de se retrouver tous les 3 dans le même bateau...



La Bretagne vous connaissez par cœur, en quoi ce projet peut il vous apporter de nouvelles découvertes ?
Nous connaissons effectivement bien notre côte mais uniquement vue de la terre... c’est donc plein de criques, îlots, îles qui deviennent accessibles et puis il y a le “challenge” (pour nous, simple surfeurs!) d’y accéder par la mer, à la voile, avec nos petits bras.



Quelle est la période envisagée pour le trip ? Vous visez quelques spots en particulier ?
Nous sommes en plein tournage et bientôt à sa fin.
Nous sommes pas dans la meilleur partie de l’année pour les vagues.
Sous un temps anti-cyclonique depuis quelques temps, les petites houles qui ne dépassent pas vraiment le Finistère laissant pauvre en vagues la Manche et le Morbihan malgré les rares petits hold-up !



Comment anticipez vous l’accès aux spots ? l’accueil des surfeurs sur place? la gestion de l’ancre ?
L’accès au spot c’est compliqué et ça prend du temps de se poser en toute sécurité, bien plus que l’accueil des rares locaux qui sont ravis de nous voir arriver et nous offrent hospitalité.
S’approcher d’un spot, d’un reef, c’est s'approcher tout simplement des rochers, et qui dit rocher, dit “ça sent la connerie”...Nous sommes très prudents et patients, la plupart des spots sont inaccessibles à bout d’ancre, il faut d’abord trouver un bon abri pour le bateau, puis débarquer ou ramer pour aller surfer.


Et cette fois vous mettrez pied à terre de temps en temps pour retrouver la terre ferme et la civilisation pour vous ravitailler ou c’est à nouveau un projet en complète autonomie ? Ça rassure de se dire qu’en cas de pépin la côte ne sera jamais loin ?
Non, nous ne sommes pas en autonomie, juste libre: on s'arrête où on veux, quand on peut ! (avec la météo bretonne...) dans les endroits tranquilles, on dort à bord, ou sur la plage. Mais on profite aussi de la vie à terre.



Vous serez donc à bord d’un bateau un peu particulier, puisqu’à la fois spécialement conçu pour le projet, mais également éco conçu. Qu’est ce qui vous a poussé à faire ce choix ? Le besoin d’innover ?
Après notre expérience de Des Iles Usions, nous réfléchissions à nous déplacer d'îles en îles, à la cool, par nos propres moyens. C’est l’idée principale qui a guidé notre choix: un bateau rapide, avec un faible tirant d’eau, démontable, que l’on puisse presque remonter tous les 3 sur la plage.
L’autre intérêt est que c’est plus facile de créer du lien avec les locaux, en arrivant au pied de chez eux, avec une petite embarcation (contrairement à un gros bateau, mouiller au large par exemple).
On a réfléchi à plusieurs modèles de bateau, l’idéal qu’on a trouvé, c’est le Tricat 23.5 qui est un modèle “de série” construit en Bretagne à Vannes... on a donc rencontré son constructeur Antoine Houdet, au salon nautique de Paris, en 2011... Puis nous sommes allés voir Roland Jourdain, parce qu’il se mettait à faire des planches de surf “éco-conçues”, et bien sûr la construction d’un bateau les démangeait !
Entre marins bretons, Antoine et “Bilou” se sont bien entendus, nous leurs avons juste donné une excuse pour aller plus loin dans leurs recherches & développements.
Pour faire Gwalaz, ils ont donc utilisé les moules existants, pour faire un “Tricat éco-conçu”: c’est un gain de temps et d’argent, parce que les moules de construction existaient déjà, et puis c’est idéal pour tester la technologie: comparer le poids, les performances, etc, entre les 2 types de construction.






A propos d’effort environnemental (et de prix du pétrole), est ce que vous ne pensez pas que le surf trip du futur sera le trip à côté de chez soi ?
Peut-être, ou le surf trip en bateau à voile!


A priori, nous avons cru comprendre que vous n’étiez pas encore des marins très expérimentés, est ce que le plus gros challenge de cette aventure ne sera pas la navigation ?
Oh que OUI !!! Ronan et Ewen savent correctement naviguer, ils ont appris gamins en club de voile (régler les voiles, manier le bateau), ils connaissent l’ensemble des termes techniques, par contre se repérer/ se guider, prévoir la météo sur de longues distances ou encore gérer des arrivées inconnues, c’est nouveau pour eux...
Quand à moi (Aurel), je n’avait jamais touché à un “bout” ou manié une seule voile de ma vie...
C’est bien connu et dit par tous les grands navigateurs “si tu sais naviguer en BZH, tu sais naviguer dans le monde entier ”... Nous avons passé le Raz de Sein avec les plus gros coef de l’année, lutter à contre vent et contre houle pour accéder à des criques de repli car nous étions fatigués.
La navigation c’est vraiment sport surtout quand ça dure des journées entières pour à peine avancer et louper la sess...



Et comment faire pour aller surfer un spot de repli et qu’il faut passer en mer (forte) pour y accéder, comment voyez vous ces difficultés ?
On s’adapte et on patiente que la météo soit plus clémente.
Au début de l’aventure, nous étions chiken par fort vent et grosse houle, ne connaissant pas le bateau ou même le coin, parfois nous avons attendu que le pic de houle/vent passe pour repartir le lendemain...
C’est pas facile de surfer des vagues propres voir même dead glass lorsqu’on navigue grâce au vent.
Bien que notre bateau soit hyper performant, quand y a pas de vent bah y a pas de vent donc pas de sess...
Quand c’est trop gros, trop tempête de toute façon, nous ne sommes pas adaptés à être en haute mer.


Être sur un bateau en Bretagne pour surfer, ça raccourcit les distances, ça les allonge, ça donne accès à d’autres spots ?
ça rallonge tout, distance et temps... la voile, c’est un autre rythme de vie! Il y a beaucoup de spots sur la côte qui ne captent pas beaucoup la houle à cause de nos îles.
C’est pas pour autant qu’on a beaucoup surfé et même pris pas mal de râteaux car on ne connaissait tout simplement pas le spot, la hauteur d’eau, le coeff, flux et diverss courants... et puis la météo à été bien pourrie niveau surf!



L’idée si on a bien compris, c’est de se faire la main pendant 3 mois en Bretagne avant de partir en eau chaude ?
Oui, carrément, la partie Bretagne nous apprend à naviguer, à revivre ensemble car depuis Des Iles Usion, ça n’était plus vraiment arrivé.
L’aventure bretonne touche à son but, notre proximité se passe globalement bien, nous sommes contents de nous réunir et de voir le projet si bien avancer.
C’est le bon training avant de partir pour de nouvelles aventures à l’autre bout du monde.



Comment allez vous convoyer le bateau, vous souhaitez y aller par vous même ?
C’était notre idée de départ, mais tout le monde nous a fortement déconseillé... avec le peu d’expérience en Bretagne, on comprend pourquoi...! L’intérêt de ce modèle de bateau, est qu’il se démonte en quelques heures et rentre facilement dans un conteneur, même avec sa remorque.


D’ailleurs après l’aventure à 3 sur une ile déserte, vous allez nous faire l’aventure à 3 dans un espace très très restreint. C’est un peu particulier de tout partager comme ça, vous vous y préparez ?
Le but de ce tour de Bretagne est de savoir si on va pas couler tout en se noyant les uns les autres.
A l’exception de quelques moments au ton plus élevé car il y a tout de même beaucoup de risque en mer et c’est un sujet sérieux, tout va pour le mieux. Les îles Salomon sont à l’horizon !!!


Le mode de diffusion de l’aventure sera la web diffusion, c’était une envie, une obligation ?
Nous avons eu un super retour de la web-série Des Iles Usions. C’est une envie, nous faisons en quelques sorte le circuit court de la production vidéo: directement du réalisateur au spectateur, sans intermédiaire! C’est amateur, à la portée de tous, et c’est une des clefs du “succès” à mon avis.


Concrètement aujourd’hui, et sans vouloir être indiscrets, vous arrivez à vivre de vos projets ?
Nous sommes tous les trois heureux et en bonne santé. On devrait arriver à vivre pendant ses quelques mois, grâce à nos partenaires (matos, bouffe & déplacement: le grand luxe!)
Sinon,Ewen et moi-même (Aurel), on rame aussi bien dans l’eau que sur terre pour laisser place à nos passions (ils sont profs de surf l’été, parfois l’hiver à l’autre bout du monde, sinon, c’est petits boulots et grosse économie) et Ronan vit en faisant du film d’entreprise.



Et sans vouloir tout nous divulguer, vous allez encore arriver à nous surprendre prochainement ?
J’espère! Après, c’est la Bretagne, pas l’Indo... donc ce sera moins extrême en apparence, même si on en chie pas mal... j’espère que ça parlera aux novices en voile, en mal de découverte, comme nous!


En tout cas bravo à tous les trois, car je ne pense pas me tromper en disant qu’on est beaucoup à se retrouver à travers vos films, à se passionner pour vos aventures, et à se dire que ça correspond vraiment à notre vision du surf.
Bon vent !

Liste complète des interviews et articles du forum


Barravel le film, Ronan Gladu

Le teaser :


Reportage sur le bateau:


Première mise à l'eau du bateau:


Premier épisode

Super interview !
Bon vent à eux

Yep, vivement les prochains épisodes ... et bons vents à eux !

Merci pour l'interview Zitoune
Bon vent, bon surf et bonnes rencontres à eux.